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Friday, January 22, 2016

Les trois leçons tirées de la trilogie de Batman

J’ai lu un article sur les échos qui m’a beaucoup plu et j’ai voulu le partager avec vous, chers internautes. Comme a dit  la rédactrice de l’article Pauline Laigneau , «  Amis entrepreneurs , Batman a beaucoup de choses à vous apprendre ! »
En effet, la trilogie de Christopher Nolan n’est qu’une histoire sur l’entrepreneuriat et le leadership.
Comment un super-héros avec des collants gris et oreilles de chauve-souris peut-il nous être utile?

1ère leçon : L'échec est inévitable

Alfred, le Majordome de Bruce Wayne ou Batman  lui donne l’une des plus importantes leçons d’entrepreneuriat est l’acceptation de l’échec. Alfred dit : «  Why do we fall Bruce ? So we can pick ourselves up again  ou «  pourquoi échouons –nous Bruce ? Pour mieux nous relever”.
Imaginez la situation, on parle ici de Batman l’imbattable, le milliardaire qui se bat à mains nues contre le crime de Gotham City est face à l’échec. Que dire  pour nous ?
Ce qu’il en faut tirer ici , c’est oser échouer. Il est inévitable qu’on fasse face à un moment de difficulté où on peut facilement échouer. On doit l’admettre car l’échec ne devrait pas être un problème par contre,  si on  échoue à nouveau  sans apprendre du premier échec et savoir se relever, on devra tirer la sonnette d’alarme. Les échecs sont inévitables et même souhaitables. La force d’un leader n’est pas dans le fait qu’il  soit infaillible : elle tient au fait qu’il assume ses échecs et sait les transformer avec le temps en succès.

2ème Leçon : Oser prendre les risques

La meilleure scène pour moi dans toute la trilogie est celle du troisième volet «  the Dark night rises » qui fera d’une leçon très utile voire inéluctable pour les entrepreneurs c’est oser prendre les risques. Dans la finance, on nous apprend l’utilité du risque dans le sens où le rendement ne viendra qu’en prise de risque et c’est proportionnel. Bien évidemment, Christopher Nolan, qui paraît connaisseur du monde de l’entrepreneuriat, illustre ce phénomène dans la scène où Batman le super-héros « imbattable » fait apparaître  son côté humain faible à cause de  ses blessures graves lorsqu'il était retenu dans une prison par son ennemi. Mais comme Bruce Wayne a bien appris la leçon de son majordome Alfred, il a décidé de s’évader de la prison coûte que coûte pour sauver sa ville. Le seul moyen de s’enfuir est d’escalader un mur à pic avec l’aide d’une corde nouée autour de la taille. Pour achever cette escalade, le prisonnier qui tente de s’évader doit réussir un saut d’une distance invraisemblable. Bruce Wayne fait deux tentatives mais malgré qu’il fût bien préparé physiquement et moralement il échoue par deux fois. Ce qui lui rend déterminant, est le fait qu’il a entendu des autres prisonniers qu’il y en avait un qui a pu s’enfuir mais sans la corde.  Pour sa troisième tentative, Wayne a décidé de laisser derrière lui la corde qui devait l’empêcher de tomber en cas d’échec. Et depuis cette décision, il a pu réaliser l’exploit de sauter de l’autre côté du fossé.  Alors, ici, il choisit de prendre un risque, de regarder dans le vide en face et de donner tout ce qu’il a d’énergie et de courage dans ce dernier saut. Ici, on parle d’une situation de vie ou de mort. Et si on projette cette scène dans la vie d’entrepreneuriat, nous les êtres humains sommes naturellement averses au risque et la peur de faire une erreur est le plus grand frein à la réussite. Mais entreprendre c’est avant tout prendre des risques : Il faut tester une idée folle, échouer puis recommencer mieux jusqu’au succès. Il faut juste faire un « saut » de foi. Parfois, pour avancer, il faut simplement suivre son instinct et en assumer les conséquences.

3ème leçon : Le monde ne se souvient que de ce que vous avez effectivement fait

Dans la scène à la fin de Batman begins , Bruce Wayne sort d’un restaurant chic accompagné de deux magnifiques mannequins . Afin que personne ne soupçonne sa double identité, il a tout fait pour donner l’image d’un playboy milliardaire. Sur son chemin, il croise son ami d’enfance Rachel Dawes qui le regarde avec mépris alors qu’il essaie de se défendre en disant « It’s not me » ou «   ce n’est pas qui je suis au fond ». Rachel a tout simplement répondu : “It's not who you are underneath, it's what you do that defines you” ou «  ce n’est pas qui tu es au fond, mais que tu fais qui te définit ».
Une terrible vérité mentionnée dans Batman Begins : Le monde est pétri de bonnes intentions. Mais ce sont nos actions et non nos pensées qui le feront changer.
Si on veut changer le monde, on doit absolument prendre des initiatives.

Qui dit que les mythes ne servent à rien ? Merci  Batman