J’ai lu un article sur les échos qui m’a beaucoup plu et j’ai
voulu le partager avec vous, chers internautes. Comme a dit la rédactrice de l’article Pauline Laigneau ,
« Amis entrepreneurs , Batman a beaucoup de choses à vous apprendre ! »
En effet, la trilogie de Christopher Nolan n’est qu’une
histoire sur l’entrepreneuriat et le leadership.
Comment un super-héros avec des collants gris et oreilles de
chauve-souris peut-il nous être utile?
1ère leçon : L'échec est inévitable
Alfred, le Majordome de Bruce Wayne ou Batman lui donne l’une des plus importantes leçons d’entrepreneuriat
est l’acceptation de l’échec. Alfred
dit : « Why do we fall Bruce ? So we can pick ourselves
up again ou « pourquoi échouons –nous
Bruce ? Pour mieux nous relever”.
Imaginez la situation, on parle ici de Batman l’imbattable,
le milliardaire qui se bat à mains nues contre le crime de Gotham City est face
à l’échec. Que dire pour nous ?
Ce qu’il en faut tirer ici , c’est oser échouer. Il est
inévitable qu’on fasse face à un moment de difficulté où on peut facilement
échouer. On doit l’admettre car l’échec ne devrait pas être un problème par contre,
si on échoue à nouveau sans apprendre du premier échec et savoir se relever,
on devra tirer la sonnette d’alarme. Les échecs sont inévitables et même
souhaitables. La force d’un leader n’est pas dans le fait qu’il soit infaillible : elle tient au fait qu’il
assume ses échecs et sait les transformer avec le temps en succès.
2ème Leçon : Oser prendre les risques
La meilleure scène
pour moi dans toute la trilogie est celle du troisième volet « the Dark
night rises » qui fera d’une leçon très utile voire inéluctable pour les
entrepreneurs c’est oser prendre les risques. Dans la finance, on nous apprend
l’utilité du risque dans le sens où le rendement ne viendra qu’en prise de
risque et c’est proportionnel. Bien évidemment, Christopher Nolan, qui paraît connaisseur
du monde de l’entrepreneuriat, illustre ce phénomène dans la scène où Batman le
super-héros « imbattable » fait apparaître son côté humain faible à cause de ses blessures graves lorsqu'il était retenu
dans une prison par son ennemi. Mais comme Bruce Wayne a bien appris la leçon
de son majordome Alfred, il a décidé de s’évader de la prison coûte que coûte
pour sauver sa ville. Le seul moyen de s’enfuir est d’escalader un mur à pic
avec l’aide d’une corde nouée autour de la taille. Pour achever cette escalade,
le prisonnier qui tente de s’évader doit réussir un saut d’une distance
invraisemblable. Bruce Wayne fait deux tentatives mais malgré qu’il fût bien
préparé physiquement et moralement il échoue par deux fois. Ce qui lui rend déterminant,
est le fait qu’il a entendu des autres prisonniers qu’il y en avait un qui a pu
s’enfuir mais sans la corde. Pour sa
troisième tentative, Wayne a décidé de laisser derrière lui la corde qui devait
l’empêcher de tomber en cas d’échec. Et depuis cette décision, il a pu réaliser
l’exploit de sauter de l’autre côté du fossé. Alors, ici, il choisit de prendre un risque,
de regarder dans le vide en face et de donner tout ce qu’il a d’énergie et de
courage dans ce dernier saut. Ici, on parle d’une situation de vie ou de mort.
Et si on projette cette scène dans la vie d’entrepreneuriat, nous les êtres
humains sommes naturellement averses au risque et la peur de faire une erreur
est le plus grand frein à la réussite. Mais entreprendre c’est avant tout
prendre des risques : Il faut tester une idée folle, échouer puis recommencer
mieux jusqu’au succès. Il faut juste faire un « saut » de foi. Parfois,
pour avancer, il faut simplement suivre son instinct et en assumer les
conséquences.
3ème
leçon : Le monde ne se souvient que de ce que vous avez effectivement fait
Dans la scène à la fin
de Batman begins , Bruce Wayne sort d’un restaurant chic accompagné de deux
magnifiques mannequins . Afin que personne ne soupçonne sa double identité, il
a tout fait pour donner l’image d’un playboy milliardaire. Sur son chemin, il
croise son ami d’enfance Rachel Dawes qui le regarde avec mépris alors qu’il
essaie de se défendre en disant « It’s not me » ou « ce n’est
pas qui je suis au fond ». Rachel a tout simplement répondu : “It's
not who you are underneath, it's what you do that defines you” ou « ce n’est
pas qui tu es au fond, mais que tu fais qui te définit ».
Une terrible vérité
mentionnée dans Batman Begins : Le monde est pétri de bonnes intentions.
Mais ce sont nos actions et non nos pensées qui le feront changer.
Si on veut changer le monde,
on doit absolument prendre des initiatives.
Qui dit que les mythes
ne servent à rien ? Merci Batman